Voici trois exemples de paradoxes relatifs à l’utilisation des données dans l’entreprise.

1. Une illusion de Business Intelligence

Les entreprises ont mis en place une démarche de business intelligence. Elles sont donc convaincues d’utiliser correctement la donnée pour piloter l’entreprise et ses activités (data-driven).
Pour autant, elles ne donnent pas la priorité à l’utilisation de l’information à travers l’organisation.

C’est un piège classique…
A force d’entendre ces mots clés (business intelligence, data-driven, etc.), on finit par se dire qu’il est temps de s’y mettre. Alors on alloue un petit budget, on embauche un chef de projet – voire toute une équipe – et on se lance dans l’aventure !

Oui mais…
Collecter l’information, mettre en place un outil de business intelligence, utiliser des jolis tableaux de bords dynamiques en réunion ou même avoir une équipe dédiée à l’analyse de la donnée… cela n’est pas suffisant !

Le résultat, en chiffres :

64% des entreprises se considèrent data-driven.

alors que seulement

23% traitent l’information comme un capital et priorisent son utilisation à travers l’entreprise.

Il faut aller plus loin que quelques indicateurs affichés sur un écran en salle de pause pour piloter efficacement son entreprises à l’aide de la donnée.
Exploiter efficacement l’information au sein de l’entreprise, cela signifie aussi la diffuser dans les équipes, l’utiliser comme support de communication (en interne comme à l’externe), l’analyser pour identifier des leviers d’opitimisation voire d’innovation dans l’organisation.
Bref, c’est encourager son utilisation de manière transversale, en libre service et construire une véritable culture de l’information.

Intelligence active - Illusion d'intelligence
Intelligence active : utiliser la data comme un véritable capital stratégique

2. Trop de données

Pour développer leurs outils de business intelligence, les entreprises ont besoin d’un plus grand nombre de données.
Cependant, elles disposent déjà de plus d’informations qu’elles ne sont en mesure de traiter.

Voilà un autre cas de figure très courant.
Forcément, pour analyser des masses de données, il faut … des masses de données.
Donc, on cherche à en collecter toujours plus, à tous les niveaux, dans tous les logiciels et pour toutes les activités de l’entreprise.

Oui, mais :

  • Posséder des masses de données que l’on stocke joliment sur des serveurs et dont on ne fait rien ne sert à rien (sauf à consommer inutilement les ressources de la planète et à règler de belles factures) ;
  • Avoir pour projet phare de collecter toujours plus d’informations sans jamais prendre le temps d’en faire l’inventaire n’apporte que des piles inutiles de données ;
  • Plus les volumes sont importants et plus les ressources nécessaires au traitement et à l’analyse sont colossaux ;
  • Etc.

Le résultat, en chiffres :

71% des organisations collectent des données plus rapidement qu’elles ne peuvent les utiliser.

Mais ça va encore plus loin :

63% ont un trop grand volume d’informations pour répondre aux exigences de sécurité et de conformité.

Commençons par dresser l’inventaire des informations déjà disponibles. Souvent, elles sont déjà suffisantes pour initier un projet d’intelligence décisionnelle. Au fur et à mesure que l’organisation murit dans l’utilisation de l’information, elle prend conscience du potentiel de cette technologie. C’est là qu’elle imagine de nouvelles stratégies et en déduit les collectes à réaliser.

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3. SaaS, IaaS, etc. On y croit … pas ?

Fini le cas de l’entreprise toute fière de posséder ses serveurs dans une belle salle blanche (vitrée et au cœur des locaux, pour que les visiteurs la voient).
Fini le service informatique sur-dimensionné pour l’entretien des infrastructures hébergeant les logiciels de gestion et autres outils.

Ah bon ?

De nombreuses entreprises croient aux avantages des processus « as a Service », pour autant, elles sont peu nombreuses à être passées à ce modèle.

65% des entreprises pensent que cela leur permettait de gagner en agilité.

Mais seulement

20% ont basculé leurs applications et infrastructures vers un modèle « as a Service »

Le passage à des processus « as a Service » octroie de nombreux avantages. Parmi les plus importants, nous pouvons citer :

  • Une réduction des investissements informatiques ;
  • Une meilleure sécurisation de l’hébergement des outils et des données ;
  • Une mise à jour et une maintenance des services assurée par des spécialistes ;
  • Des services disponibles n’importe où, n’importe quand ;
  • Etc.

Et cela concerne aussi vos solutions de business intelligence.

Ne tombez pas dans ces pièges lors de vos projets.
Menez les correctement afin d’activer vos données et d’atteindre un état d’intelligence active.

En mettant l’information au cœur de votre stratégie et en l’activant, nous créons une véritable culture de la donnée.
En sélectionnant les technologies Qlik, vous choisissez l’intelligence active.

Ensemble, mettons la data au cœur de votre stratégie !
Ensemble, mettons la data au coeur de votre stratégie, pour des politiques durables et performantes.

Cet article est inspiré de Qlik Magazine Intelligence Active.