Dans cet article, nous allons parler de la constitution de la maquette (maquettage, prototypage ou mock-up en anglais) dans le cadre de la business intelligence.
Concevoir de nouveaux rapports qui n’existaient pas auparavant peut se révéler plus chronophage et plus ardu qu’on ne pourrait le penser.
Définir les utilisateurs de ces analyses, leurs besoins en termes de données à afficher et à comprendre, vérifier les erreurs d’encodage qui peuvent remonter, et tant d’autres difficultés que l’on voudrait éviter !
Qu’est ce que le maquettage ?
La pratique du prototypage / maquettage a pour but simple de vérifier la faisabilité d’un projet que ce soit dans le BTP, les projets informatiques, la création de site web, de mise en page pour un magazine, etc…

Dans cette vérification on pourra donc déjà tester :
- les contraintes techniques : le poids d’un bâtiment dans le BTP, les limitations dues au logiciel utilisé pour de l’informatique, la différence de rendu entre un écran et du papier pour de la publication.
- les contraintes esthétiques : comment le client veut voir le rendu final, même si les éléments réels ne sont pas encore présents dans le prototype.
- la présence de tous les éléments nécessaires à la création de votre ouvrage : les ressources, les matériaux, la planification de ceux-ci, etc.
Les types de maquettes en business intelligence

Entrons maintenant dans le vif du sujet :
Vous devez fabriquer un nouveau rapport que l’on vous a demandé.
Ce tableau de bord peut avoir :
- des données similaires mais utilisées ou calculées d’une autre façon afin de montrer une autre perspective, et d’autres décisions qui en découleront
- ou alors être entièrement nouveau, tant au niveau des sources de data à croiser qu’au niveau de l’analyse.
Pour se faire, deux approches de maquettage sont possibles :
- La première est de réaliser la planification complète du rapport : développement, mesures, dimensions, visuels à utiliser. Cette approche nécessite de connaître, en amont, l’ensemble des variables nécessaires à la production de l’analyse.
C’est possible et plus facile à mettre en place quand le métier réalise déjà une première version de ce rapport avec un logiciel tableur ou un premier développement avec un outil de reporting.
Cela vous permet de connaître presque immédiatement les sources de données utilisées, les règles métiers créées à cet effet, etc. - La deuxième façon serait de réaliser le même tableau de bord en plusieurs itérations, en y ajoutant au fur et à mesure plus de données, plus de complexité.
De cette manière, vous pourrez valider chaque étape avec le métier et vos utilisateurs et donc avoir confiance dans les données que vous affichez.
Ce type de maquettage fonctionne particulièrement bien lorsque le rapport doit être créé de zéro sans connaissance du métier, tant sur les sources d’informations à utiliser que sur les mesures, dimensions ou graphiques à utiliser.
En général, le seul point connu sur ce genre d’analyses est leur finalité, qui est l’indicateur clé (ou KPI – Key Performance Item en anglais) aidant dans une décision de l’entreprise.
A quoi sert donc le maquettage ?

Utiliser le maquettage pour vos rapports vous fera gagner du temps. Car lorsque vous et vos utilisateurs devez revenir sur la définition de certaines informations du rapport, il vous faudra alors passer un cycle complet de développement-validation pour régler les désaccords.
Ce genre d’itération est à éviter : les utilisateurs perdent de l’intérêt dans le rapport, et le développeur en perdra aussi car il doit repasser sur du travail qu’il pensait déjà accompli.
Gagnez donc du temps : prévoyez et travaillez avec vos utilisateurs, et créez ensemble vos analuyses de données !
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