Par Cyril Ehms DansDéveloppement durable
Notre vœu pour 2022
Pour démarrer cette nouvelle année, au sein de notre éco-système de jeunes entreprises de la Ruche à projets, nous avons mené une action de communication autour de nos vœux respectifs.
Chaque entreprise et chaque porteur de projet a sélectionné un thème autour de la responsabilité sociétale et de la durabilité. Car ces valeurs sont très chères à la Rcuhe. Elles sont également portées haut par l’Ecole de Management de Strasbourg, qui heberge notre incubateur.
Ce vœu s’est, pour nous imposé comment une évidence, puisque la data est au cœur d’une solution de business intelligence bien conçue et durable.
« Démocratiser l’usage de la donnée responsable »

Mais tout d’abord, qu’est-ce que la donnée responsable ?
Selon nous, elle se base sur trois piliers fondamentaux.
A l’instar de la démarche RSO, le premier pilier constitue purement et simplement son utilisation et sa gestion. Tandis que les deux autres piliers sont ceux de la durabilité (de la planète et des Humains).
📈 La gestion de la data
Véritable support de la gouvernance numérique, elle s’appuie sur une stratégie claire, durable et bien comprise par l’ensemble des parties prenantes. Pour cela, elle trouve son équilibre autour de trois facteurs : les intérêts de l’entreprise, les intérêts des partenaires et les contraintes légales.
Ils tiennent bien entendu compte des critères financiers, mais aussi de l’image et de la réputation que les organisations renvoient au travers de leur gouvernance.
De plus, l’acquisition de volumes importants de data prend trop souvent le pas sur la qualité et la pertinence des données vis à vis de l’usage qu’en fera l’organisation. La qualité et le contrôle de la donnée doivent prendre une place prépondérante.
C’est d’autant plus vrai que la prolifération des données est parfois telle que l’entreprise ne parvient plus à tout traiter.
📈 La dimension écologique
Les centres d’hébergement des données représentent à eux seuls plus de 17% de l’empreinte carbone de tout le secteur numérique. Cet impact est significatif et croissant.
De plus en plus de centres proposent des solutions novatrices afin de limiter cet impact et d’exploiter des synergies (comme réutiliser le dégagement de chaleur pour du chauffage).
Les pratiques de développement et de gestion des données ont également un impact significatif sur cette dimension.
Ces critères sont souvent moins visibles que les intérêts économiques. Toutefois, de plus en plus d’organisation demandent à leur partenaires de respecter les bonnes pratiques.
📈 L’aspect social
Il convient d’évaluer la criticité de la donnée, c’est à dire d’identifier et de classifier les informations utilisées par l’organisation. En fonction de celle-ci, il sera possible de sécuriser convenablement les données. Il nous semble également important d’avertir adéquatement au sujet des informations collectées.
Il est également nécessaire de sensibiliser les collaborateurs à tous les niveaux de l’organisation sur l’importance et la criticité des informations qu’ils manipulent.
Ainsi, l’organisation pourra protéger les informations personnelles et se mettre en conformité vis-à-vis du RGPD.
La fracture numérique et la part très faible de postes occupés par des femmes sont d’autres enjeux de ce pilier.
Bien entendu, il relève de la responsabilité de chaque partenaire numérique de l’organisation, de sensibiliser de manière pédagogique au sujet de l’exploitation de la data.
La business intelligence constitue ici une belle opportunité pour mesurer, suivre et améliorer son impact sur ces facteurs.
Ces sujets sont au cœur de nos préoccupations. C’est pourquoi nous souhaitons vous partager plusieurs ressources autour de la problématique RSO :
- La démarche RSO au sein de l’organisation ;
- Qu’est ce que le numérique responsable ?
- Comment gérer les ressources humaines, de manière durable et à l’aide de KPIs ?
- Comment assurer leur sécurité et leur bien-être au travail ?
- Finalement, quels KPIs suivre pour mesurer sa démarche de développement durable ?
Et bien d’autres articles sur ces sujets restent à venir.
Pour affirmer nos convictions, les faire connaître de tous et permettre aux pratiques d’évoluer, nous avons signé le manifeste et intégré la communauté Planet Tech’care.
